Migrations de nos ancêtres et actes de mariage. (1)

Nos ancêtres se déplaçaient, mais la notion de voyage comme on la conçoit aujourd’hui n’existait pas. Nous avons une autre compréhension de ce phénomène qui a changé depuis 1946, date des congés payés.

Quand nos ancêtres se déplaçaient, ils le faisaient pour une bonne raison. Ils parcouraient relativement facilement une dizaine de kilomètres pour se marier ou encore pour changer de travail, d’habitation, ce que l’on peut appeler micro-mobilité mais je veux parler d’une autre sorte de voyage, celle où ils parcouraient une centaine de kilomètres voire plus, pour ne plus revenir, le voyage sans retour celui où ils ont radicalement changé de milieu et de genre de vie.

Bonjour Monsieur Courbet, Gustave Courbet(1854). Musée Fabre.

Les actes de mariage ont le plus grand intérêt pour l’étude de ces migrations. Ces actes se rencontrent dans toutes les paroisses où la tenue des registres est obligatoire depuis 1736. Le curé doit en effet signaler la publication des bans dans les paroisses d’origine des époux, cela concerne toutes les couches sociales, qu’ils soient bourgeois, artisans, laboureurs ou journaliers. En règle générale il s’agit d’un renseignement sûr, qui indique si oui ou non les mariés habitent la paroisse où est célébrée l’union; Par contre il ne faut pas perdre de vue que le mariage est le plus souvent célébré dans la paroisse où est domiciliée l’épouse et que les bans étaient publiés au domicile des parents. Ces derniers pouvaient changer de paroisse entre la naissance et le mariage de leurs enfants.

J’ai ainsi découvert au moins quatre ancêtres.

1. Guillaume COURTINES (Sosa 272 ascendance Bacond-Courtines) se marie à Tonneins dans le Lot et Garonne le 23 mai 1744;

le 23 mai 1744 après avoir proclamé les 3 bans du mariage contracté entre
Guillaume COURTINES coutelier natif de MILLAU en ROUERGUE habitant de cette paroisse et
Jeanne BARAILLAC fille de feu Gédéon et d’Anne DUPON de lyle de cette paroisse
sans opposition ni empêchement civil ni canonique je soussigné les ai conjoints en légitime mariage par paroles le présent ayant précédemment fiancé à l’église en présence Pierre Larmet, Claude Corret, charles dupuy, jean laroque,qui n’ont signé pour ne savoir pour ce enquis
delorman archiprêtre (AD Tonneins 47)

Il était coutelier, natif de Millau en Rouergue, et l’âge de son décès 57 ans en 1781, donne une date de naissance approximative en 1724. Cette branche reste encore à explorer, le mariage n’étant pas filiatif. Mes recherches, geneanet et autres n’ont pas donné de résultats évidents.

2. François Bacond (Sosa 280, génération 9) épouse Marie Gadail le 25 août 1739 à Clairac.

le 25 août 1739, après les fiançailles à l’église, la proclamation des bans du mariage contracté entre François BACON garçon chapelier fils légitime de pierre BACON et de Françoise CHARPEAUTIER de la paroisse de TANCE diocèse de PUY en Velay d’une part et Marie GADAIL fille de pierre et d’Anne Mauri de la paroisse de Clairac d’autre sans empêchement ni opposition vu le certificat du sieur Fauri curé de la dite paroisse du Tance en date du 24 juin 1739 avec son consentement au dit mariage la dite marie ayant ayant promis et juré mettant la main sur le saint évangile qu’elle voulait vivre et mourir dans la religion catholique apostolique et romaine confessant à cet effet toutes les vérités que la même église nous enseigne de croire et renonçant à toutes les … de Luther et Calvin je soussigné curé dudit Clairac après avoir pris leur mutuel consentement leur ay solennellement imparti la bénédiction nuptiale dans l’église dudit Clairac suivant la forme et cérémonies ordinaires prescrite par l’église en présence de Louis Perache compagnon chapelier, de Pierre Chaudruc maître de bateau, de pierre Baussens compagnon charpentier, de jean Dulon aubergiste, de Jean Lassale et de sr Jacques Arboussé de la présente paroisse lesquels Lassale et Arboussé ont signé non les contractants non plus que les autres témoins pour ne savoir de ce enquis.

AD 47 Clairac,

Marie était protestante. En 1739, la conversion est exigée par le curé pour qu’il prononce la bénédiction nuptiale. Celle-ci fut surement prononcée du bout des lèvres par Marie Gadail car ses descendants furent tous protestants jusqu’au XXe siècle. Par contre c’est une difficulté pour retrouver les actes de naissances, les règles devenant plus « souples » entre 1745 et 1765, date où l’on voit réapparaître des registres tenus par des pasteurs protestants.

François Bacon émigra vers 1739, Guillaume Courtines vers 1744 et tous deux vers le Lot et Garonne, la région de Clairac.

3. Plus tard il y eut Gilles VACHER, né à Chinon le 11 mai 1741. Il se maria à Melle St Pierre le 29 juillet 1765 avec Jeanne LEMAURE.

aujourd’hui 29 juillet 1765 après les publications canoniques des promesses de mariage entre Gilles VACHER cloutier fils légitime de Louis Vacher cloutier et de Madeleine Bougeat demeurant en la ville de Chinon ledit Gilles Vacher en cette paroisse et Jeanne LEMAURE fille légitime de Jacques Lemaure charpentier et de Jeanne Brisson de cette paroisse n’ayant découvert aucun empêchement nous avons conjoints les dites parties en épousailles et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Jean Morelle, chargé de la procuration du père et de la mère dudit Gilles Vacher pour assister avec à leurs épousailles, de Jeanne Brisson de Jacques Lemaure père et mère de ladite Jeanne Lemaure Jacques Chatagnion et autres qui ont déclaré ne savoir signer hors les soussignés .
MELLE B,M,S/ 1741-1792 (vue 172)

 

Les deux premiers émigrent à la même période, dans des villes  proches, historiquement protestantes; hasard, où volonté? Clairac, Tonneins étaient-elles des villes connues pour un artisanat particulier? la coutellerie peut-être puisqu’il existait une rue des couteliers à Clairac?

Guillaume Courtines, aura un fils Jean Baptiste, coutelier un petit fils Jean, coutelier à Clairac, un arrière petit-fils Jean, coutelier rue des couteliers. La lignée des couteliers s’arrête là.

François Bacond est dit garçon chapelier en 1739 et assisté d’un maître chapelier le jour de son mariage, maître chapelier en 1744, il est fils de chapelier. Il décédera jeune, en 1751 à 40 ans en laissant des enfants de moins de 10 ans. Ces derniers ne seront pas chapeliers, mais charpentiers.

Faisaient-ils partis de corporations, étaient-ils compagnons et leur migration était elle dans le cadre de leur apprentissage? Leur destination était elle une fuite, le fruit du hasard ou une décision ferme?

Un autre temps, une autre région, ils étaient cloutiers, ou couteliers, ou encore chapeliers. Ils avaient en commun d’être des artisans qui pouvaient se déplacer avec leur simples outils, n’avaient pas de propriétés, ni terre, étaient sûrement jeunes.

Il existe une autre forme de migration, la migration militaire.

A suivre….

 

 

Pamproux (79) et mes ancêtres.

Pamproux occupe une place certaine dans la vie de mes ancêtres et ce depuis environ 1685, jusqu’en 1925. Il s’agit au moins de deux branches, sans lien généalogique avant moi mais qui se sont peut-être croisées, rencontrées? C’est ce que j’ai voulu rechercher.

Pamproux.

Commune des Deux-Sèvres, Pamproux est située entre Poitiers et Niort près de Saint Maixent-l’Ecole. L’origine du nom vient des vignes et de leur couleurs rousses; pampres roux. En 2013 la commune comptait 1690 habitants, un peu moins qu’en 1903 date a laquelle Numa Desage a repris la pharmacie de Pamproux (alors 1968 habitants).

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Pamproux, la grande rue. carte postale

Ils ont alors fréquenté le temple protestant place de la Mairie, terminé depuis juin 1840, l’école protestante des garçons pour Henri Desage construite en 1867. Mais c’est la halle qui a été le lieu fréquenté par tous à travers le temps. Construite en 1700, elle fut remise d’aplomb en 1828, et la couverture fut refaite en 1923.

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Pamproux, place de la Liberté. Carte postale.

Avant 1900, une autre famille a ses origines à Pamproux, sans aucun lien à l’époque, la famille Vacher/Maye, et leurs ascendants, Pinaudeau, Rateau.

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tableau Heredis, ascendance Vacher.

En 1776 le curé de Pamproux fait un inventaire de ces familles qui, même si celui-ci ne ressemble pas dans la forme aux recensements actuels, fourmille de renseignements. Dans ce recensement, il nomme le chef de famille, la date et la paroisse de la naissance, le conjoint et les enfants, et surtout la religion de ses paroissiens, ce qui pouvait être une motivation en ce temps là.

Le recensement de 1776.

Madeleine PEIGNON, 40 ans, veuve PINAUDEAU et ses 5 enfants dont Pierre Pinaudeau. Elle est catholique, vit dans la 66 ème maison, auprès de sa famille dans les maisons adjacentes. Ils sont huiliers.

Madeleine SENVET, née à Rouillé vers 1717, vit dans la 271 ème maison à Vielpin,. Veuve de Daniel Germain MAYE, laboureur, elle est protestante ainsi que ses six enfants. On apprend que quoique protestant trois enfants ont été baptisés à l’église de Saint Martin de Pamproux, et les deux derniers au prêche protestant en 1746 et 1750. La tolérance de la religion RPR a augmenté au fil du temps.

Jacques MAYE, 37 ans fils aîné vit dans la ferme avec sa mère, et se mariera en 1793, à 54 ans, Il épouse alors en deuxième mariage, Jeanne, la fille de Jacques Germain Rateau, née en 1757, sera le père de Jacques et grand-père de Marie, épouse Vacher.

Jacques germain RATEAU, né à Pamproux en 1718, journalier, marié à Marie PARNAUDEAU depuis janvier 1746, a cinq enfants.  Ils vivent dans la 79 ème maison et sont tous protestants.

Ces familles PINAUDEAU et PEIGNON vivaient à Pamproux avant 1700, c’est alors un autre état dressé en 1698, qui nous renseigne sur Pamproux.

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Pamproux, la Halle. Carte Postale.

ETAT DE L’ELECTION DE SAINT MAIXENT DRESSE PAR SAMUEL LEVESQUE EN 1698
 
PAMPROUX

Il y a deux paroisses à Pamprou, appellées Saint Maixent et Saint-Martin, jointes pour les tailles, dans l’étendue desquelles, outre le bourg, sont huit villages, sçavoir : Parondeau, La Pottière, La Villedé, Vieilpain, Nerbonneau, Les Fosses, La Cognonière, Le Coudré.

Les deux cures valent chacune trois cens cinquante livres, tenues, celle de Saint Maixent par le sr Fontaine, et celle de Saint-Martin par le sr Pichaud. Il y a de plus un vicaire, appellé le sr Pasquet, tenu par les Pères Jésuites de Poitiers. Il y a un prieuré qui appartient aux Jésuites de Poitiers, de trois mille livres, qui les fait seigneurs de la paroisse, avec M. l’abbé de Saint Maixent, à cause de la chambre abbatiale, aussy de revenu de trois mille livres. On fait le service de deux chapelles en une petite église près les cimetières : l’une, de soixante livres, appellée Notre-Dame de Larsaut, tenue par le sr Masson, curé de Sichy, près Paris; l’autre des Cautiers, de vingt livres, tenue par ………….. ;

Le climat est sec et on y sème de toute espèce de bled; il y a quelques vins fort petits, beaucoup de noyers, assez de fourrages. On y commerce sur les bleds et aussy sur quelques bestiaux. Le bourg de Pamprou est fort spacieux ; on y tient marché tous les lundis, où il y a minage, fort bon et qui tient sous une halle; on y vend d’ailleurs quelques petites denrées; il y a une horloge, et quatre foires qui peuvent valoir aux seigneurs avec les droits du minage, qui est un double par boisseau, cent livres.

 Il y a un pont de pierre sur une partie de la rivière de la Sèvre qui y passe, qui auroit besoin d’être raccommodé.
GE 86- Entraide généalogique dans la Vienne.

En 1685, dans le Poitou nous trouvons les registres d’abjuration. Ainsi,  les familles FRAPIN, BELIN ancêtres des PEIGNON abjurent dans l’église de St Martin de Pamproux .

Cette famille Maye et ses ascendants semble avoir vécu à Pamproux depuis avant 1685 jusqu’à environ 1866 alors que la famille Desage/Moreau y vécut de 1903 à 1925. Ils ont en commun d’avoir tous été protestants, même si certains ont abjurés mais n’ont pas pu se rencontrer, si ce n’est au cimetière…

Hector DESAGE, le père de Numa repose au cimetière  de Pamproux, route de la Mothe St Heraye depuis 1925, année où la famille a quitté Pamproux.

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Pamproux, le Pont. Carte postale.

GE 86 Entraide généalogique dans la Vienne.

le cahier de doméances; mars 1789, 463 feux.

http://www.pamproux.fr/fr/association/1/3575/section-histoire-patrimoine

Marie Madeleine Laurent, La Crèche (79) changement de nom…

Les noms de famille, les patronymes ont évolués au fil du temps. Repérer nos ancêtres quand la famille reste dans une paroisse est quelques fois ardu, mais quand ils partent même à moins de 30 km et que le curé écrit leur nom différemment c’est une autre histoire. C’est ce qui est arrivé pour Marie Madeleine Laurent Sosa 327, 9 ème génération du coté Dairé, décédée à La Crèche en 1771. Grâce à Geneanet je pense avoir retrouvé son ascendance, voila comment.

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Sainte Marie Madeleine Piero Di Cosimo, 1501 Rome galerie nationale d’art ancien.

Ce que je sais:

Marie Madeleine Laurent, eut trois enfants d’un premier mariage avec François Bergeron. Felice en 1738 qui ne vécut que onze mois, Pierre né en 1741 et Marie en 1744. Pierre et Marie sont tous les deux mes ascendants du coté Dairé. Les deux aînés Félice et Pierre naissent à Saint Maixent (79) et la troisième, Marie à Breloux, La Crèche (79).

François Bergeron, son premier époux, aubergiste à la Crèche décède à 40 ans en 1749. Son acte de décès mentionne comme témoins, ses beaux-frères Louis Laurent et Jacques Le Blanc, inconnus à La Crèche.

Marie Madeleine Laurent épouse en secondes noces René Duprat en avril 1750 à Breloux, aubergiste également et sont alors témoins Jacques Le Blanc, Louis Laurent et Pierre Jarc. Les trois témoins sont inconnus.

La recherche:

Il n’y a pas de mariage dans les années 1737 ni avant, ni de naissance vers 1700 dans les paroisses de Saint Maixent, ni de Breloux. J’avais donc plus ou moins, (plutôt plus) abandonné l’affaire, jusqu’au moment où…. Si j’utilisais les moteurs de recherche de Geneanet, en particulier en ajoutant des variantes sur le nom de recherche et une zone géographique étendue à 30km….

J’ai une proposition; lorand Madeleine née à Augé le 7 avril 1707, 7 km de Saint Maixent, 8 km de Breloux, un frère prénommé Louis. Au moins trois bonnes raisons d’y regarder de plus près.

Conclusion:

Il apparaît alors une famille de laboureur d’Augé (79). Madeleine est la dernière fille de Louis Lauren, laboureur à Augé (79) et  Elisabeth Morin mariés le 15 octobre 1691 à Saivres (79). Ils eurent sept enfants.

L’aînée Marie née en 1692  épousa en 1721 à la Chapelle-Bâton un Jacques Leblanc, une Elisabeth Lorand née en 1706 épousa un certain Pierre Jarc en 1740 et un  frère Louis Lorand est né vers 1704 à Augé.

Madeleine Laurent naquit le 7 avril 1707 à Augé, son père Louis est alors valet de meunier.

Les coïncidences se multiplient, la famille se dessine. L’horizon s’élargit considérablement, mais pas de certitude absolue sans le mariage de Marie Madeleine Laurent et François Bergeron, qui reste encore à trouver.

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Marie Madeleine – Jan Van Scorel- 1530 Rijksmuseum, Amsterdam.

Noms de famille.

Dans cette recherche, le nom de Laurent apparaît sous plusieurs orthographes; Laurent, Lauren, Lorand ou encore Loran.

Origine du nom Laurent; nom de baptême formé sur le latin Laurentius, dérivé de laurus (= laurier). Le laurier étant un symbole de victoire, on comprend le succès de ce nom dès l’époque romaine. Par la suite, dans la chrétienté, il représente la victoire de la nouvelle religion sur le paganisme, à l’image de saint Laurent brûlé sur un gril au IIIe siècle en se riant des flammes. (étymologie geneanet). Les autres orthographes en sont des variantes.

L’orthographe d’un nom de famille a varié au fil du temps. Elle est devenue fixe, théoriquement avec l’apparition du livret de famille en 1777. Les lois Jules Ferry (1882) ont accentuées le phénomène en rendant l’école obligatoire. Chaque élève apprend alors à écrire son patronyme.

Dans les années 1730 ou 1740, Madeleine Lorand venue d’Augé (79) s’est mariée et à la naissance de ses enfants est devenue Marie Madeleine Laurent sous la plume du curé de St Maixent (79) puis de Breloux (79).

Un autre exemple, la famille Maye.

La famille Maye est dans l’ascendance du côté Vacher-Dairé.

2- mon père

3- ma grand-mère

4- Blanche Vacher.

5- François Vacher

6- Marie MAYE, née en 1821, épousa François Vacher en 1847 à Pamproux (79).

7- Jacques MAYE naquit en juin 1793 à Pamproux (79).

8- Jacques Mée naquit en 1738 à Pamproux (79)

9- Daniel Germain Mée naquit en Janvier 1705 Pamproux (79).

10- Jean Mehe ?

Il y eut au moins 3 orthographes différentes sur 5 générations, mais toujours  dans la paroisse de Pamproux.

Une recherche sur Mee avec des variantes sur le nom, la commune de  Pamproux élargie à 30 km, me suggère un mariage de Jean MEE, Mie avec Marie Michaud, à Rouillé dans la Vienne, département limitrophe…. à voir.

Faire une recherche en élargissant l’orthographe du nom de famille est logique, les 30 km sont un paramètre pris plus ou moins au hasard ayant constaté que ces ancêtres étaient journaliers amenés à bouger mais qu’ils restaient proches de leur famille.

Cette astuce de recherche est sans prétention, elle m’a permis de lever quelques blocages ou d’ouvrir d’autres portes en vérifiant bien sûr.

Et vous, avez vous des astuces?

 

 

 

De l’intérêt des registres matricules et la famille Vacher.

Après de sérieuses difficultés pour trouver la naissance de Blanche Vacher (Sosa 11), 4ème génération, finalement bien née à Rom (79) comme elle le disait,  j’avais laisser sa branche latérale. Après Blanche, étaient nés Fernand Auguste en 1886, Julie en 1893. Une fratrie de 3 enfants nés à Rom, ce qui ne correspondait en rien à ce que nous savions de cette famille, à savoir une famille nombreuse.

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François Vacher, Cloutier en Poitou.

Catherine Pinaudeau a épousé en 1824, François Vacher, né un mardi 17 juin 1800 à Melle (79). Ce 3 janvier 1824 il est dit garçon cloutier.

Garçon cloutier travaillant  au bourg de Pamproux né à melle le 17 prairial an 8 fils majeur et légitime  de feu Vacher Alexandre décédé à Melle le 18.5.1806  et de Louise Broussard ici présente et consentante demeurant en la ville de Melle.AD 79 Melle.
Dans les recensements successifs il est dit cloutier, sauf dans celui de 1851 où il est dit huilier et sa femme huilière. 
1856, il a 50 ans et vit seul dans le bourg de Pamproux depuis le décès de sa femme le 2 mai 1856, entre la maison de l’institutrice et celle du boulanger, il est dit « cycloutier ». La rue est commerçante, cordonniers au moins 5, sabotiers , marchande, tailleur d’habits, buraliste, charron, voiturier, maréchal, perruquier, boulanger  sont dans son voisinage. François Séjourné est aussi cloutier. François Vacher fils est rémouleur installé un peu plus loin, 28 ans et père de 4 enfants. le beau-frère de Vacher François fils, Julien Gautier époux de Radegonde Maye vit dans la maison à côté et est terrassier. Plus loin René Bruneteau  (50 ans ) est huilier. Le bourg comprend 359 maisons et 1347 habitants.
En 1866, il a 72 ans, sa femme Catherine est décédée depuis 10 ans et il vit chez son fils François avec sa belle-fille Marie Maye  et leurs 6 enfants. François Vacher fils est dit rémouleur.
De la même façon que Catherine Pinaudeau est issue d’une famille d’huilier, François Vacher vient d’une famille de cloutiers.
11 générations:
11 Noel Vacher, huilier
10 Louis Vacher, cloutier à Chinon 37.
9 Gilles Vacher (1741-1823) cloutier à Melle 79
8 Alexandre Vacher (1766-1806) cloutier à Melle 79
7  François Vacher (1800-1870) cloutier à Pamproux 79
6  François Vacher (1826-1889) rémouleur à Pamproux 79
5  François Vacher (1862-1906) rémouleur à Pamproux 79, Rom 79, Couhé 86.
4 Blanche Vacher épouse Dairé
3 Madeleine Dairé Sosa 5
le 11 mai 1741 a été baptisé dans cette église par moi prêtre soussigné gilles vacher fils de Louis Vacher compagnon cloutier et Madeleine Houdia son épouse légitime le parrain a été Gilles Guion garçon et la marraine Jeanne Leger fille qui ont tous déclarés ne savoir signer.
AD 37 Chinon Image : 7 Cote : 6NUM6/072/383
Louis Vacher l’arrière grand-père de François est compagnon cloutier en 1741 à Chinon dans l’Indre et Loire.

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Catherine Pinaudeau, huilière à Pamproux.

Catherine Pinaudeau (ascendance Vacher; sosa 89) est née un jeudi 10 juin 1802 à Pamproux (79). Elle est la fille de Pierre Pinaudeau (1762-1815) huilier à Pamproux  lui même fils de Daniel Pinaudeau (1714-1767)  huilier aussi à Pamproux et de Madeleine Peignon elle même fille d’huilier…. Catherine Pinaudeau est  dite huilière en 1824, le jour de son mariage avec François Vacher et  représente au moins la quatrième génération d’huilier à Pamproux . C’est aussi la première femme dans ma généalogie exerçant une profession reconnue par le curé du village.

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Météo, le terrible hiver 1709.

La météo m’a toujours intriguée. N’avez vous jamais entendu, « il fait toujours meilleur ailleurs », ou « il faisait meilleur dans l’ancien temps »…ou « moins mauvais ». En ce 6 janvier 2015, le temps est maussade, pluvieux mais pas froid en Poitou. Mais je voudrais vous parler d’un autre 6 janvier. Le 6 janvier 1709, il y a 306 ans.

Daniel Pinaudeau, huilier a épousé Catherine Delineau à Pamproux (79) le 17 avril 1708. Ils sont et seront huiliers de père en fils sur plusieurs générations jusqu’au mariage de Catherine Pinaudeau huilière en 1824 à Pamproux avec Alexandre Vacher, ascendant Dairé. Les archives nous racontent les baptêmes, les mariages les décès, également les abjurations, mais ne nous donnent pas de précisions sur la vie de tout les jours, sauf en ce jour de janvier 1709.

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Réveillon 2014

Je surfais sur internet en ce dernier jour de décembre 2014, cherchant à dépoussiérer une branche sans feuille, celle de Radegonde Caillé épouse Pinaudeau décédée en 1842 à Pamproux. nous sommes dans l’ascendance de ma grand mère Dairé du coté de sa mère Blanche Vacher.

Acte de décès de Radegonde Caillé
l’an 1842 le 17 du mois de mai à 6 heures du matin,
par devant nous louis Bonnet maire et officier de l’état civil de la commune de Pamproux, canton de la Mothe-Saint-Héraye, département des Deux-Sèvres
sont comparus Jacques Caillon, journalier, âgé de 55 ans et jean Ingrand blatier, âgé de 58 ans demeurant les deux au chef lieu de cette commune lesquels nous ont déclarés que que hier à trois heures du soir belle mère du dit Caillon et voisine du dit Ingrand, née en la commune de Curzay, âgée de 75 ans fille des défunts Pierre Caillé et Marie Métivier, et veuve de Pierre Pinaudeau est décédée le dit jour ci dessus et à l’heure susdite en sa demeure du dit Pamproux.
et après lecture faite les dits comparant ont déclarés ne savoir signer de ce enquis suivant la loi.
Ce dernier jour de l’année me paraissait une bonne opportunité pour partir en exploration sur une autre commune, un autre département, donc la Vienne à Curzay sur Vonne. Pourquoi pas.
Radegonde Caillé a épousé Pierre Pinaudeau, le 9 messidor an V, mardi 27 juin 1797 à Curzay, elle a 28 ans et est la fille de Pierre Caillé et de Louise Métivier. Elle est assistée de son père 58 ans et de son frère Pierre Caillé 33 ans. Elle est née le 17 mai 1779 à Curzay. Tous cela nous est raconté par son acte de mariage. Ce dernier jour de l’année est aussi un jour de flânerie voir de paresse, aussi sur le moteur de recherche je cherche « généalogie caillé pierre curzay ». La première réponse me fait penser à un bug, je ne vois pas le rapport avec ma recherche. En regardant de plus près, c’est un site de généalogie. Je vais donc voir dans le détail, et je confirme. Radegonde Caillé (Sosa 179, génération 8) avait un frère Pierre, marié en 1794 à Guillemet Marie Anne ce qui nous mène ….quelques générations plus tard…(6) à Joel ROBUCHON.
Je trouve que pour un réveillon, ce cousinage culinaire est un beau cadeau, même si il n’améliore pas mon assiette. Mais c’est un clin d’œil bien sympathique.
Source:
Bonne année à tous.
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