Maire perpétuel en Artois en 1694 ?

Dans mon ignorance je pensais les maires issus de la révolution française et les échevins certes du nord mais faisant fonction de maire dans l’ancien régime. Imaginez ma surprise quand dans mes recherches concernant mon ascendance du nord, je croise un  Jean Adrien  Larsé ou Delarsé, maire de Lillers en 1694. Jean Adrien prénom bien masculin donc pas mère (!) mais bien maire et un autre ancêtre  » échevin à son tour », Guillain Martin menuisier né vers 1685 échevin de la ville de Pernes.

Une première recherche dans le dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais (tomme 3) sur Jean Adrien Delarsé nous amène à LILLERS , aux coutumes de la ville. Jean Adrien Delarsé y est présenté comme le premier maire de Lillers ville seigneuriale  en 1694, premier maire en vertu de l’Edit de 1692 qui rendit vénales les charges municipales. Cet Edit du roi de 1692 est alors un mystère. Quelques recherches plus loin;

Edit du Roy [d’août 1692] portant création de maires perpétuels et d’assesseurs dans les hostels de villes et communautés du royaume.

LOUIS par la grâce de DIEU Roi de France et de Navarre,  à tous présents et à venir, SALUT;

le soin que nous avons toujours pris de choisir les sujets les plus capables entre ceux qui Nous ont été présentés pour remplir la Charge de Maire dans les plus grandes villes de notre royaume, n’a pas empêché que la cabale et les brigues n’aient eu le plus souvent beaucoup de part à l’élection de ces Magistrats; d’où il est presque toujours arrivé, que les officiers ainsi élus, pour ménager les particuliers, auxquels ils étaient redevables de leur emploi et ceux qu’il prévoyait pouvoir leur succéder ont surchargé les autres habitants des Villes et surtout ceux qui leur avait refusé leurs suffrages. Et à l’égard des lieux les maires ne sont point établis, chacun de nos Juges voulant s’en attribuer la qualité et les fonctions à l’exclusion des autres, cette concurrence n’a produit que des contestations entre eux, qui ont retardé l’expédition des affaires communes, consommé en frais de procès, et distraits ces juges de leurs véritables fonctions, pendant qu’il s’efforçaient d’usurper celles qui ne leur appartiennent pas, et fatiguer nos peuples par la diversité des ordres qui leur étaient donnés en même temps sur les mêmes affaires.

C’est pourquoi Nous avons jugé à propos de créer des Maires dans toutes les villes et lieux de notre royaume qui n’étant point redevable de leurs charges au suffrages des particuliers et n’ayant plus lieu d’appréhender leur successeurs, en exerceront leurs fonctions sans passion et avec toute la liberté qui leur est nécessaire pour conserver l’égalité dans la distribution des charges publiques; d’ailleurs en étant perpétuels, ils seront en état d’acquérir une connaissance parfaite des affaires de leur Communauté, et se rendront capables par une longue expérience de satisfaire à tous leurs devoirs et aux obligations qui sont attachées à leur ministère; et d’autant que dans les principales Villes de nôtre Royaume, le grand et l’importance des affaires qui y surviennent fort souvent, demandent le secours et l’application de plusieurs personnes d’expérience et zélées pour le bien public, Nous avons cru qu’en donnant aux communautés un Chef ou premier Officier éclairé, Nous devions en même temps créer en titre d’Office un certain nombre de conseillers et assesseurs, tirés d’entre les plus notables Bourgeois, qui se rendant plus capables que les autres, de remplir les Charges….(morceau de page manquante).

Cette première partie justificative m’a paru suffisamment importante pour être retranscrite intégralement. Le roi y explique pourquoi il crée de nouvelles charges. La deuxième partie est le résumé des droits et devoirs du nouveau maire. Il parle de leurs nouveaux privilèges dont le titre de noblesse.

« Ils convoqueront les assemblées générales et particulières esdits Hostel de Ville, ou il s’agira de l’utilité publique, du bien de notre service et des affaires de la communauté.

Ils recevront les serments des échevins, des capitouls, jurats, consuls et autres pareils officiers, après qu’ils auront été élus, dans les Assemblées tenues es Hôtels et Maisons des villes, auxquels présideront les dits maires, sans que l’on puisse à l’avenir, faire ailleurs les dites élections. ….

Ils présideront à l’examen des comptes.

Les greffiers ne pourront expédier aucun ordre qu’il ne soit signé des maires.

L’ouverture des lettres et ordres ne sera faite qu’en présence des maires.

Ils allumeront les feux de joie et porteront la robe rouge.

Ils jouiront du titre et privilège de noblesse dans les Villes où il a été par nous rétabli et confirmé…

Ils seront exempts de tutelle,  curatelle, de la taille personnelle dans nos Villes taillables , de guet et garde dans toutes nos Villes, du service du ban et arrière ban, du logement des gens de guerre, et autre charges et contributions…

Faisons défense de plus élire et nommer à l’avenir aucun maire.

Défense à nos officiers d’en prendre à l’avenir la qualité de maire, d’en faire aucune fonction dans les hôtels de ville et autres lieux (3000 livres d’amende).

Suppression des anciens maires leur titre et qualité.

Attribution des gages et des paiements sur les simples quittances des maires.

Créations d’assesseurs héréditaires.

Il s’ensuit les fonctions et privilèges des assesseurs.

Le roi a donc créé dans la plupart des villes un office de maire et des offices d’assesseurs en remplacement des syndics choisis par les habitants, pour les raisons citées dans l’Edit d’août 1692 mais aussi pour une raison moins avouable, les caisses de l’Etat étaient vides. La création de nouvelles charges payantes va donc les aider à les renflouer .

Quentin Metsys, les collecteurs d’impôts.

Le Maire ou maïeur faisait parti de l’échevinage comme les échevins. Il y avait également un procureur syndic un greffier et un argentier. l’échevinage gérait et administrait les affaires de la ville; il y exerçait la haute moyenne et basse justice; ils se réunissaient trois fois par semaine (Bultel, notice d’Artois)

Au vu de l’importance de la fonction je suis surprise de ne pas avoir noté plus de maires en fonction à cette période dans les archives.

Jean Adrien Larsé décèdera le 4 mars 1700 à Pernes à l’âge de 50 ans. Son fils , Jean Baptiste fut maire également à Arras où il est cité en 1717.

Jacques LeTellier, maréchal des logis et la bataille de Fontenoy.

Cet acte de mariage a piqué ma curiosité. Qu’est ce qu’être maréchal des logis au milieu du 18e siècle, et quel est ce régiment, le régiment d’Egmont ?

Mes connaissances en matière militaire sont très limitées, j’ai donc recherché une définition qui, si elle est logique, m’a surprise. A l’origine, le maréchal des logis était un sous-officier responsable des écuries et chargé de préparer les étapes de son escadron, comme le ravitaillement ou l’hébergement. Il était historiquement dans des troupes dotées de chevaux.

Dans la France du 18e, le maréchal des logis correspondait au sergent des troupes montées. Savoir bien lire et écrire était une condition nécessaire puisqu’il devait tenir les registres des logements des officiers et des soldats de la compagnie. Hormis  ses connaissances d’écriture il devait avoir des talents logistiques et géographiques. Lors d’une bataille, le maréchal des logis ne participait pas au combat, mais se tenait prêt à transmettre les ordres, porter un courrier. Son rôle prenait toute son importance entre les combats. Lorsque la destination était choisie, le maréchal général des logis devait reconnaître le chemin à parcourir, trouver un emplacement pour le nouveau camp. Il rédigeait ensuite les ordres détaillés que devaient suivre chaque colonne après approbation du général en chef . En effet, l’armée  devait se déplacer en un seul bloc, dans un ordre proche de l’ordre de bataille pour pouvoir agir plus rapidement dans des chemins plus ou moins étroits ce qui devait être un casse-tête pour le maréchal général  des logis. La colonne centrale marchait sur le chemin, les colonnes latérales dans les champs… Les ordres étaient ensuite transmis au maréchal des logis de la cavalerie et aux maréchaux des logis de chaque régiment. À l’arrivée sur le lieu prévu pour le campement, le quartier général était placé  au centre ainsi que l’artillerie , l’hôpital et les vivres, l’ordre de bataille était toujours respecté. L’installation et la levée du camp demandait alors un grand sens de l’organisation et un temps considérable.

Cet ancêtre n’était pas maréchal général des logis des armées du roi mais maréchal des logis du régiment d’Egmont.

Deux régiments ont reçu le nom de régiment d’Egmont

Le régiment d’Egmont cavalerie, ancien régiment du Chevalier de Rosen cavalerie en 1741, est nommé régiment de Charost cavalerie en 1757 ;
le régiment d’Egmont dragons, ancien régiment de Mailly dragons le 14 février 1744, est nommé régiment de Marbeuf dragons le 11 juillet 1753.

Donc entre 1744 et 1753 ont coexisté deux régiments d’Egmont. Les deux « Egmont » étaient ils deux frères ou encore cousins?  L’histoire ne le dit pas.

Le premier régiment d’Egmont était un régiment de cavalerie légère. Auparavant, régiment de Valavoire cavalerie crée en 1667, renommé le 6 mars 1719 régiment de Lorraine cavalerie, dirigé par Jacques Henri de Lorraine, chevalier de Lorraine, marquis d’Ambleville, il devint régiment du comté de Lordat en 1734, puis du chevalier de Rosen en 1738, du Comte d’Egmont en 1741,  d’Egmont le 14 février 1744, frère du précédent, Casimir Pignatelli.Ce régiment fut dissous le 1er décembre 1761.

La devise de ce régiment d’Egmont cavalerie était alors;

Qui s’y frotte s’y pique,

en Latin

pungit aggredrentes.

Le deuxième régiment d’Egmont aussi appelé Le régiment des dragons de Monsieur était également un régiment de cavalerie.

En janvier 1746, ce régiment était à Maubeuge si on en croit le maréchal de Saxe. 

Le maréchal de Saxe était alors en campagne dans les Flandres ou plus exactement c’etait la guerre de succession d’Autriche (1740-1748) avec un point culminant , La bataille de Fontenoy le 11 mai 1745. Le régiment d’Egmont est mentionné dans la brigade des cuirassiers  du roi et le régiment d’Egmont dragons dans la réserve du comte d’Eu.

la bataille de Fontenoy par Pierre Lenfant.

Mes souvenirs de cette bataille se résumaient à une victoire française et à la fameuse phrase « Messieurs les anglais, tirez les premiers », un bon mot écrit par Voltaire. Avec cet ancêtre c’était  l’occasion de se replonger dans cette bataille.

Marie Thérèse d’Autriche monte sur le trône à la mort de son père Charles VI, ce qui a semé la pagaille entre les grandes puissances européennes. Louis XV alors allié de l’Electeur Charles-Albert de Bavière lance ses troupes sur les Pays-Bas autrichiens (Belgique actuelle). Le maréchal de Saxe, commandant des armées du roi fait le siège de Tournai, mais est pris en tenaille par les armées alliées commandées par le duc de Cumberland, troisième fils du roi d’Angleterre, Georges III.

Le maréchal de Saxe en fin stratège choisi le terrain, dispose ses troupes en ligne brisée, et le 11 mai la bataille commence par deux heures de canonnade. La bataille se resserre vers midi quand Cumberland envoie ses troupes en masse. C’est là qu’aurait eu lieu le célèbre échange réécrit par Voltaire ce qui s’avère une fausse politesse, puisque celui qui tire le premier est ensuite démuni devant l’adversaire. Cela a failli mal tourner pour les français mais le maréchal décide d’utiliser quatre canons à bout portant lance des attaques coordonnées sur les flans ennemis et remporte la victoire. Il y eu 8000 morts chez les anglais, 2000 chez les hollandais et 3000 pour les français.

Voila  comment Jacques Le Tellier, maréchal des logis du régiment d’Egmont, m’a fait réviser l’histoire de France et la bataille de Fontenoy à laquelle je suppose qu’il dut participer dans le cadre de son régiment. Quant à savoir s’il faisait parti du régiment d’Egmont cavalerie ou du régiment dragons, je laisse les spécialistes en débattre.

Pharmacien de 1ère classe, Numa Desage.

Numa est né le 6 décembre 1868, à Clairac (47) d’un père horloger, Hector et de Iréna Courtines. Il fit ses études à Bordeaux, dans une université de pharmacie crée par la loi de décembre 1874, et son service militaire  de trois ans depuis 1889, dans les services de santé. Il est dit pharmacien à son mariage en septembre 1899.

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publicité Valda.

Apothicaires depuis le Moyen-Âge, la loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) élaborée et défendue par Fourcroy fait entrer la pharmacie et les pharmaciens dans l’ère moderne. Cette loi organise l’enseignement, réglemente la profession.

Art I; Il sera établité une Ecole de pharmacie à Paris, Montpellier, à Strasbourg  et dans les villes où seront placées les trois autres Ecoles de médecine.  

………………………………. il n’y en eu que trois.

 Article VIII; aucun élève ne pourra prétendre à se faire recevoir pharmacien sans avoir exercé pendant  huit années au moins son art dans des pharmacies légalement établies. Les élèves qui auront suivi pendant trois ans les cours donnés dans une Ecole de pharmacie ne seront tenus pour être reçus, que d’avoir résidé trois autres années dans les pharmacies.

………………………………….huit années de stage pour les uns, ou trois années d’études puis trois années de stage pour les autres.

 Article XI ; L’examen et la réceptions des pharmaciens seront faits soit dans les six écoles de pharmacie soit par les jurys établis dans chaque département, pour la réception des officiers de santé par la Loi du 19 ventôse XII

…………………………………..Les examens sont contrôlés dans les écoles de pharmacie pour les pharmaciens ou par les jurys du département pour les officiers de santé.

Article XV; les examens seront les mêmes dans les écoles et devant les jurys.                          ……………………………………….                                                                                                                                               Titre IV de la police de la pharmacie;

 Article XXIII; les pharmaciens reçus dans une des six écoles de pharmacie pourront s’établir et exercer leur profession  dans tous les parties du territoire de la République.                                                                                                                                                                                                   Article XXIV; Les pharmaciens reçus par les jurys ne pourront s’établir que dans l’étendue du département où ils auront été reçus.

C’est la première différence entre les deux voies d’étude. Cet article fut à l’origine d’un exercice illégal particulier entre 1803 et 1898. Les pharmaciens reçus par les jurys départementaux sont munis d’un titre qui n’a « qu’une valeur relative , complètement nulle hors de la circonscription pour laquelle il a été délivré. » (Crim. 16 février 1883.)

il n’y a pas de dénomination spéciale pour le titulaire du diplôme, sauf dans article IX, où il est précisé que les pharmaciens de 2 ème classe n’ont le droit d’exercer la pharmacie que dans les armées et les hôpitaux; ce sont les pharmaciens militaires.

C’est en 1854 par décret qu’apparaît la distinction entre pharmacien de 1 ère et 2 de classe. Ce décret du 22 août 1854  imposa des études théoriques à tous les candidats,  ce qui eu pour conséquence de supprimer les jurys médicaux départementaux et  de transférer la vérification de l’aptitude des pharmaciens de seconde catégorie aux  écoles supérieures  qui délivraient alors deux sortes de diplômes. Pour  les distinguer, deux appellations; pharmaciens de 1 ère et 2 de de catégorie.

La grande différence tenait au niveau d’études secondaires des candidats. Le grade de bachelier es-science était exigé pour le diplôme de 1 ère classe alors que le certificat de grammaire suffisait pour accéder au diplôme de 2 de classe.

De 1803 à 1855, environ 57 % étaient admis par les jurys départementaux contre environ 43 % dans les trois écoles crées par Bonaparte. La tendance s’accentua puisqu’en 1874, la France comptait 2101 pharmaciens de 1 ère classe installés contre 4069 de 2 de classe.

Le décret de 1875 renforce le niveau minimal d’entrée pour les études, celui de 1878, égalise la durée des stages et des études, ce qui finit par rendre inutile la distinction entre les pharmaciens de 1 ére et de 2 de classe, et acté par la Loi du 19 avril 1898.

N.H. Desage, bachelier es-science, étudiant à Bordeaux puis diplômé en 1898, connut la distinction puis la disparition de cette catégorie de pharmacien. Il  exerça à Pamproux (79) entre 1903 et 1925, puis à La Crèche (79).

desage numa pharmacien

 

http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1987_num_75_275_2903

recueil général des lois décrets et ordonnances.

https://books.google.fr/books?id=q94qr9fJg2sC&pg=PA539&lpg=PA539&dq=pharmacie+germinal+11&source=bl&ots=qsXaFHSsuv&sig=W7_xwE8WQNMzZK6FPb7dqWDIX14&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwif5IXmoa7KAhXKDxoKHWvZCD4Q6AEISTAI#v=onepage&q=pharmacie%20germinal%2011&f=false

http://www.ordre.pharmacien.fr/Art-et-patrimoine/A-l-affiche/Article/Pharmaciens-de-1ere-et-de-2eme-classe

François Vacher, Cloutier en Poitou.

Catherine Pinaudeau a épousé en 1824, François Vacher, né un mardi 17 juin 1800 à Melle (79). Ce 3 janvier 1824 il est dit garçon cloutier.

Garçon cloutier travaillant  au bourg de Pamproux né à melle le 17 prairial an 8 fils majeur et légitime  de feu Vacher Alexandre décédé à Melle le 18.5.1806  et de Louise Broussard ici présente et consentante demeurant en la ville de Melle.AD 79 Melle.
Dans les recensements successifs il est dit cloutier, sauf dans celui de 1851 où il est dit huilier et sa femme huilière. 
1856, il a 50 ans et vit seul dans le bourg de Pamproux depuis le décès de sa femme le 2 mai 1856, entre la maison de l’institutrice et celle du boulanger, il est dit « cycloutier ». La rue est commerçante, cordonniers au moins 5, sabotiers , marchande, tailleur d’habits, buraliste, charron, voiturier, maréchal, perruquier, boulanger  sont dans son voisinage. François Séjourné est aussi cloutier. François Vacher fils est rémouleur installé un peu plus loin, 28 ans et père de 4 enfants. le beau-frère de Vacher François fils, Julien Gautier époux de Radegonde Maye vit dans la maison à côté et est terrassier. Plus loin René Bruneteau  (50 ans ) est huilier. Le bourg comprend 359 maisons et 1347 habitants.
En 1866, il a 72 ans, sa femme Catherine est décédée depuis 10 ans et il vit chez son fils François avec sa belle-fille Marie Maye  et leurs 6 enfants. François Vacher fils est dit rémouleur.
De la même façon que Catherine Pinaudeau est issue d’une famille d’huilier, François Vacher vient d’une famille de cloutiers.
11 générations:
11 Noel Vacher, huilier
10 Louis Vacher, cloutier à Chinon 37.
9 Gilles Vacher (1741-1823) cloutier à Melle 79
8 Alexandre Vacher (1766-1806) cloutier à Melle 79
7  François Vacher (1800-1870) cloutier à Pamproux 79
6  François Vacher (1826-1889) rémouleur à Pamproux 79
5  François Vacher (1862-1906) rémouleur à Pamproux 79, Rom 79, Couhé 86.
4 Blanche Vacher épouse Dairé
3 Madeleine Dairé Sosa 5
le 11 mai 1741 a été baptisé dans cette église par moi prêtre soussigné gilles vacher fils de Louis Vacher compagnon cloutier et Madeleine Houdia son épouse légitime le parrain a été Gilles Guion garçon et la marraine Jeanne Leger fille qui ont tous déclarés ne savoir signer.
AD 37 Chinon Image : 7 Cote : 6NUM6/072/383
Louis Vacher l’arrière grand-père de François est compagnon cloutier en 1741 à Chinon dans l’Indre et Loire.

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Catherine Pinaudeau, huilière à Pamproux.

Catherine Pinaudeau (ascendance Vacher; sosa 89) est née un jeudi 10 juin 1802 à Pamproux (79). Elle est la fille de Pierre Pinaudeau (1762-1815) huilier à Pamproux  lui même fils de Daniel Pinaudeau (1714-1767)  huilier aussi à Pamproux et de Madeleine Peignon elle même fille d’huilier…. Catherine Pinaudeau est  dite huilière en 1824, le jour de son mariage avec François Vacher et  représente au moins la quatrième génération d’huilier à Pamproux . C’est aussi la première femme dans ma généalogie exerçant une profession reconnue par le curé du village.

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