Catherine Pinaudeau a épousé en 1824, François Vacher, né un mardi 17 juin 1800 à Melle (79). Ce 3 janvier 1824 il est dit garçon cloutier.
Garçon cloutier travaillant au bourg de Pamproux né à melle le 17 prairial an 8 fils majeur et légitime de feu Vacher Alexandre décédé à Melle le 18.5.1806 et de Louise Broussard ici présente et consentante demeurant en la ville de Melle.AD 79 Melle. |
le 11 mai 1741 a été baptisé dans cette église par moi prêtre soussigné gilles vacher fils de Louis Vacher compagnon cloutier et Madeleine Houdia son épouse légitime le parrain a été Gilles Guion garçon et la marraine Jeanne Leger fille qui ont tous déclarés ne savoir signer. AD 37 Chinon Image : 7 Cote : 6NUM6/072/383 |
Dans le Bocage normand, d'après Richard Séguin, on rencontrait
fréquemment, au coin d'un bois ou d'une pièce de terre, une méchante
cabane noircie, où, dès le point du jour, en été, et plusieurs
heures avant le lever du soleil, en hiver, se rendaient deux ou
trois cloutiers qui travaillaient à la même forge. Un petit garçon,
encore trop faible pour manier le marteau, faisait marcher le
soufflet, assis sur le billot. Le dimanche ils portaient leurs sacs
chez les grossiers, qui les leur payaient et rapportaient un paquet
de verges de fer qu'ils mettaient en oeuvre la semaine suivante.
Ils travaillaient beaucoup et leur gain était petit.
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Paul Sébillot se réfère également à Agricol Perdiguier; (extrait du livre de compagnonnage ;2ème édition 1841) « Les cloutiers ont quelques choses de particulier; ils suivent encore les plus vielles coutumes; ils commandent leurs assemblées, ils font leurs grandes cérémonies en culotte courte et en chapeau monté. De plus, ils ont des cheveux longs tressés sur leur tête. Si un membre de la société vient à mourir, ils quittent leurs chapeaux, délient leurs longes tresses, et vont l’enterrer avec les cheveux en désordre et leur couvrant presque tout le visage. Les cloutiers sont nombreux à Nantes et se soutiennent comme des frère. »
http://archive.org/stream/lgendesetcuriosi32798gut/pg32798.txt
Des cheveux longs tressés sur la nuque comme les hussards de Napoléon! une coutume surprenante.
Sans relâche dans mon quartier J'entends le marteau du cloutier. Le jour, la nuit son marteau frappe! Toujours sur l'enclume il refrappe! Voyez ses bras noirs et luisants Retourner le fer en tout sens. Jamais il ne voit le ciel bleu, Mais toujours la forge et son feu. C'est pour sa femme et ses enfants Qu'il fait tant de clous tous les ans. Grands clous à tête et petits clous, Oh! combien de fer pour deux sous! Rarement le cabaretier Voit dans sa maison le cloutier. Mais le dimanche, il chôme enfin, Et chante à l'office divin. Que Dieu dans son noir atelier, Dieu bénisse cet ouvrier!