Zone de confort et généalogie
Sophie Boudarel nous engage à l’occasion de la lettre Z du challenge 2015, à sortir des sentiers battus, à partir en plongée dans les eaux profondes de la généalogie, consulter les archives avant la révolution et aller en salle d’archives. J’ai été inspirée par cet article.
En fait, ma zone de confort commence avant la révolution…je m’explique. Vous connaissez sûrement les jours difficiles, les jours où rien ne va comme vous voulez, la colère qui monte, déferle et menace de vous emporter loin du rivage. Et bien ces jours la, j’ai un truc, pas en toc!
Je vais en ligne, sur des archives, de préférence déjà consultées, car il ne me faut pas rajouter de difficultés à une situation potentiellement explosive.
Bref, quand vous avez trouvé les archives « idéales » plongez.
A ce moment-là, je vais avant la révolution et plus la tension est haute, comprenez plus je suis près de l’implosion, plus je remonte dans le temps. Les cinq premières minutes sont en lecture semi-automatique, à vrai dire lecture sans compréhension, sans même la chercher, mais je continue, jusqu’à ce que mon esprit accroche un mot, un nom, un lieu. Bref au bout d’un moment je me sens hors du temps, j’ai lâché prise, je me surprends même quelques fois à sourire.
Les jours de grandes difficultés je vais directement en 1681.Pourquoi 1681? C’est l’avant révocation de l’Edit de Nantes, période de violences, je lis les actes d’abjurations d’ancêtres souvent écrits en vrac avec une violence sous-jacente voire même exprimée , je me sens alors plus humble, je relativise, je m’interroge, me houspille et là l’orage s’éloigne. La tempête est passée.
Sophie nous parle aussi des visites aux archives. Là c’est un autre problème. Je voudrais bien devenir un rat de bibliothèque (d’archives), le temps me manque mais je ne désespère pas.
C’est cela aussi la généalogie.
sources ;
la gazette des ancêtres