Rentrée des classes et généalogie.

C’est le moment redouté et attendu; la nouvelle année scolaire.

Redouté, car il va falloir ouvrir les cahiers, les livres et commencer de nouveaux apprentissages, et attendu parce qu’on retrouve les copains et les copines…
On achète d’abord de nouvelles fournitures, des stylos, des crayons de couleurs et un agenda. La première page est la plus importante; on s’applique on soigne son écriture, on prend de nouvelles résolutions, vient ensuite le temps des plannings.
abécédaire BNF.

Abécédaire, source Gallica.

En généalogie, c’est de la même façon, revoir sa façon de faire, réévaluer sa pratique,faire le point pour mieux avancer. Je ne vais pas y échapper. Mais je ne vais pas vous parler de logiciel et de tout ce qui me reste à faire mais de mon planning généalogique!

Avant tout il faut trouver du temps; du temps pour les recherches pures, pour lire, pour bloguer. Ce sont  les recherches qui en demandent le plus , au minimum une heure. Lire les autres blogs est un plaisir comme un petit café ou une sucrerie, quant au blog lui même il demande une  imagination  et un esprit alerte.
alice au pays des merveilles lapin

Alice au pays des merveilles, le film.

 C’est le matin de bonne heure que je peux consacrer du temps aux recherches de fond. J’ai fait au départ le choix d’une généalogie zéro papier ce que je peux regretter aujourd’hui. Le système est trop fragile et trop exigeant en sauvegarde et en questionnement sur le devenir des recherches. Je réfléchis donc à éditer un journal de blog sur papier, un journal annuel comme un album photo qui serait le reflet du blog.
J’ai aussi essayer le tenir un  cahier de recherches, notant les sources, les références d’archives. cahier que je cherche tout le temps(!) et surtout que je ne tiens pas assez bien pour qu’il soit exploitable 6 mois après.
La tenue du journal de recherches sorte de journal intime généalogique est surement ce qui est le plus intéressant à reprendre, pour suivre l’évolution, pour savoir où je me suis arrêtée dans une branche, les réflexions et les interrogations, les attentes. Aussi pour sourire, quand je me relie; » ah oui je pensais cela en avril 2013! » Là ou je voyais une famille de 3 enfants, j’en ai depuis découvert 8 autres…Une forme de jeu de cartes par famille sur laquelle noter les avancées sur celle-ci est une autre réflexion.
Evernote est mon outil préféré pour jeter une idée. Je l’ouvre en parallèle de Hérédis, et commence une note dès que je trouve un point intéressant à développer , ou une recherche à faire, ou encore quand je lis un article de généablogueur qui m’a passionnée.
Le blog, plus aléatoire, suit trop mon inspiration, l’humeur du temps. Il conditionne mes recherches. Quand j’écris sur un sujet, je commence par vérifier, retranscrire les actes, relire les recensements, ce qui me renvoie souvent sur le chemin de nouvelles recherches, bouscule mes idées.. Il m’est maintenant impossible de faire des recherches sur un autre sujet que celui que je prépare pour le blog. Finalement c’est ce timing que je dois organiser puisqu’il conditionne le reste.
Tout cela est un programme de une ou deux heures par jour, souvent de 6 à 8 h le matin, rarement après dans la journée
Si le réveil ne sonne pas, tant pis, même un quart d’heure est exploitable. Je vais alors sur Généanet, pour une recherche rapide, une vérification, je fais une transcription d’un acte ou une recherche sur Gallica, je lis un blog .
Cinq minutes disponibles  pourquoi pas jouer à la roulette. Un numéro Sosa  pris au hasard et je vérifie les données que je détiens.
Certaines actions me demandent un investissement temps plus important, le rangement du bureau; le vrai, mais surtout le virtuel,  la vérification des archives enregistrées , des fichiers mal nommés comme on met de l’ordre à l’école dans un classeur. La c’est une activité de weekend,  une matinée pluvieuse….
Tout cela représente une dizaine d’heures par semaine. Mais il me faudrait  » des opérations coup de poing », comprenez des après-midi, pour mettre cette généalogie sur Généanet, ou encore scanner des photos, sortir des cartes IGN détaillées, réorganiser mon bureau virtuel  ou même tenir ce fameux journal de recherche.
C’est finalement une passion très chronophage.
J’espère aussi trouver des réponses et des idées au Congrès de généalogie de Poitiers début octobre.
salon généalogie

Salon national de Généalogie, Poitiers 2015

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