Sosa un numéro; le 1000
Au début, je pensais parents, grand-parents, éventuellement arrières grands-parents. je ne voyais pas un arbre mais une branche, et n’envisageais même pas d’aller plus loin, faute de moyens. Ma pensée était linéaire, et « mon arbre »ne comportait que des noms et des dates. Quand j’ai découvert en particulier par l’intermédiaire des blogs (qu’ils en soient tous remerciés) des arbres de 1000, 5000 individus, je me suis dit; mais comment? ces mêmes blogs m’ont expliqué qu’il existait une numérotation, une façon de calculer, des logiciels pour y parvenir. Je dois une partie de mon organisation à « la gazette des ancêtres » et quelques autres.
La numérotation est celle de Sosa-Stradonitz.
Elle attribue le numéro 1 à l’individu étudié (le sujet, appelé « de cujus » par certains, « probant » par d’autres) puis le numéro deux à son père et trois à sa mère. Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant (2n) et chaque femme un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).Chaque degré d’ascendance a un effectif théorique correspondant à la puissance de 2 qui est celle du degré. En même temps, le plus petit numéro d’ascendance de ce degré est le même que l’effectif théorique du degré. Ainsi, au degré des trisaïeuls, dont l’effectif théorique est de 16 (24), le plus petit numéro d’ascendance est 16, celui du grand-père paternel du grand-père paternel du sujet.De nombreux généalogistes contemporains, de manière impropre, qualifient les degrés d’ascendance de « générations », et, de surcroît, « numérotent » des « générations d’ancêtres » en faisant démarrer au sujet, ce qui a pour effet de rompre l’ordonnancement des degrés lié aux puissances de 2, qui est pourtant à la base du travail de Sosa puis de Stradonitz. source généanet. |
Ce besoin de numéroter les ancêtres n’est pas récent puisque Mr Sosa l’a fait en 1676. A l’époque il était surement question des familles royales et des familles nobles. La méthode aboutit en 1898 avec Stephan Kekulé von Stradonitz (1863-1933). quand il publia 79 tableaux d’ascendance des souverains européens.
Règles générales :
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Inutile de vous dire que sans cette numérotation, il est impossible de trouver ce fameux Sosa 1000. Le Sosa 1000 est donc un homme, père du Sosa 500, grand père du Sosa 250…..A ce stade il est bon d’avoir un logiciel ( Hérédis 2014 pour moi). En effet, un individu peut être un ascendant direct plusieurs fois.
Sosa une adresse généalogique.
» Le Sosa n°1000 est celui qui habite toujours à la même adresse à savoir tout droit à droite sur 5 générations, tournez à gauche, prenez la suivante à droite, puis à gauche de nouveau sur trois générations. »
cette définition m’avait beaucoup fait sourire en février 2015 sur le blog » daieuxetd’ailleurs » . J’ai alors pensé que c’était une définition très imagée en deux dimensions de la généalogie ou nous manipulons des actes en leur donnant des n° pour les rendre plus lisibles.
Sosa 1; moi
Sosa 3; ma mère
Sosa 7 ; Mellier Juliette (1907-1944)
Sosa 15 ; Salmon Marine (1879-1957) Pressy les Pernes
Sosa 31; Boyaval Cécile ( 1836-?) Pressy les Pernes
Sosa 62 ; Boyaval Jean Baptiste (an XII-1879) Pressy les Pernes
Sosa 125; Varet Béatrix (1773-1845) née à Sains les Pernes (62) et décède à Pressy les Pernes (62)
Sosa 250; Varet Antoine (1725-1780) vécu entre Lespesses (62) et Sains les Pernes (62)
Sosa 500; Varet Jacques
Sosa 1000 ; Varet ???
Sosa un individu masculin.
Entrons dans le vif du sujet, la troisième dimension.
Le Sosa 1000 est donc individu masculin mais aussi un homme, de la lignée des femmes, la lignée cognatique. Il s’appelait VARET, né vers 1675, a eu au moins un fils, Jacques et vivait dans la région de Sains les Pernes ( Pas-de-Calais). Son petit fils Antoine, valet de meunier, épousa Marie Thérèse Vionne en 1765 à Lespesses (62) et eut au moins 6 enfants. Béatrix la quatrième est donc mon ascendante du côté Mellier, mais sa sœur Ferdinande la petite dernière née en 1777 à Sains les Pernes est mon ascendante du côté Lethellier. Elle était fileuse de lin en 1820 à Pressy (62). Ce Mr Varet est donc mon ascendant par deux fois à dire vrai quatre fois, (implexe) mais c’est une autre histoire….
Voila, la généalogie pour moi, c’est tout cela; un numéro, une adresse, mais aussi un homme.
Merci à Maïwenn qui a permis de mettre la lumière sur un homme, le n°1000 et de parler de lui, lui qui n’a surement jamais imaginé être cité trois siècles plus tard.
Sources;
généanet
http://la-gazette-des-ancetres.fr/tag/organisation/
Merci Nelly pour la mention. Rendez-vous pour le Sosa 666 😉