Repas de famille et généalogie.

Le repas de Pâques, réunion familiale par excellence est une occasion à ne pas manquer pour la généalogie. Je ne sous-entend pas parler de recherches déjà abouties ou en cours mais plutôt pour évoquer des sujets familiaux , pas ceux qui fâchent, mais ceux qui  réunissent, ceux qui font que nous sommes une famille.Je veux parler des souvenirs.
En fin de repas de préférence, quand les estomacs sont pleins, apaisés par la bonne chair et le vin, la conversation peux rouler sur les dimanches anciens , les métiers, les « tu te souviens », les souvenirs qui font pétiller le regard et sourire aux anges. Les plus jeunes écoutent, apprennent et comprennent leur propre famille, posent des questions, s’étonnent, les plus anciens racontent, mais pas que. Le généalogiste qui est en nous n’est jamais assoupi et veille. c’est le moment de lancer une idée, un sujet, comme une bouée à la mer.
Ce jour là, nous avons évoqué les fêtes pascales d’il y a 50, 100 ans, les dimanches à la campagne et  la cueillette des primevères. C’était les dimanches où Nelly recevait ses enfants, petits enfants à La Crèche (79). Nous en sommes venus allez donc savoir comment, à parler de baudet du Poitou, de la famille Proust.
Pour mieux expliquer les baudets, aux plus jeunes, je suis aller chercher un livre (excellent) de Éric Rousseaux « Le Baudet du Poitou, le trait poitevin mulassier et la mule poitevine  » bien documenté et bien illustré.
baudet poitou livre

Le baudet du Poitou, Eric Rousseaux

Celui-ci a circulé autour de la table suscitant diverses réflexions, .. …
-ah, tu te souviens….
-Je suis sure, Suzanne, la fille de Nelly, allait encore dans les années 1980 rendre visite à une personne de sa famille en Charente-Maritime, du coté de Royan. Elle avait un élevage de baudet…
-mais si, tu ne te souviens pas?
-mais son nom?!……
Il suffit qu’une personne s’empare du livre et dise;
– moi je vais trouver….
si cela ne marche pas à tous les coups,  ……Il arrive que….
le doigt pointé sur une photo du livre;
– c’est elle .
Je peux vous assurer que c’est un pur moment de joie généalogique, nous pressant tous autour du livre, ne pouvant nier l’évidence, elle ressemble trop à Suzanne Desage, c’est une Proust, forcement.
Elle s’appelait SUZANNE AUGER.
Mon lundi de Pâques a été bien employé, à faire son arbre généalogique. Je peux maintenant confirmer,
Suzanne Auger à une ascendance Proust.

 

Jacques PROUST, garde-étalon au Courteil de sainte Blandine.

La visite des archives départementales des Deux-Sèvres faisait parti de mes résolutions 2014. Je reconnais ne l’avoir réalisé que très partiellement puisque je n’y suis allée qu’une fois, et renouvelle donc ma résolution pour 2015. J’ai découvert un milieu passionnant, très codifié, et très respectueux des documents et des gens. Après avoir laissé mes effets personnels au vestiaire, muni d’un crayon de papier et de mon téléphone pour prendre des photos, je me suis inscrite et j’ai demandé de l’aide pour ma recherche. Mon but était précis. Je voulais trouver le contrat de mariage de Jacques PROUST (1829.1863) et Louise Suzanne PROUST (1830.?) le mercredi 3 novembre 1847 à L’Enclave de la Martinière (79)). Ce document me paraissait stratégique pour vérifier mes recherches. Le président de salle m’a orienté différemment avec succès, et m’a fait rechercher un acte beaucoup plus complet, qui mentionnait également un inventaire après décès.

Jacques Proust est le grand- père maternel de Nelly, décédé très jeune à 34 ans en 1863 , 9 ans avant sa naissance et qu’elle n’a donc jamais connu. Il est né le 23 septembre 1829 à Beaussais (79), marié à 18 ans en 1847 avec Louise Suzanne Proust 17 ans. née le 16 septembre 1930 au Courteil de sainte Blandine. Ils ont eu 7 enfants dont 5 encore vivants à son décès, 3 filles Louise , Marie, Suzanne et 2 garçons Jacques, François. Rien n’explique les causes de son décès. Jacques PROUST était garde-étalon, comme le sera son fils jacques.  Je n’avais jamais entendu parler de cette profession avant de faire ces recherches  généalogiques. je savais juste que dans la région on parlait des baudets du Poitou, avec respect et comme d’une race en voie d’extinction. A noter que Jacques Proust est garde-étalon au Courteil de sainte Blandine (79) qui est aussi le lieu de naissance de sa femme Louise Suzanne Proust, ce qui sera probablement l’objet de ma prochaine recherche.

 

 

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