épisode 4 ; numéro SOSA

Nelly,
        Je vais essayer de t’expliquer mon organisation ou plutôt celle trouvée par des généalogistes pour ne pas se perdre dans tous ces ancêtres. Ils ont imaginés des numéros dit SOSA.  J’aurai pu te  donner le SOSA numéro 1 , mais cet arbre n’aurait pas été complet et toute les branches sont importantes. Bref il aurait manqué de branches, ou pas assez feuillu, ce sera donc moi!
  •   Nelly, tu es SOSA 9
  •   Numa, ton époux SOSA 8
        C’est à ce moment là, en regardant ces numéro SOSA que j’ai réalisé que j’allais devoir aller plus loin et ne pas me contenter de la lignée Proust ou Desage.  Là très franchement, il y a eu un moment de panique. J’étais bien convaincue que l’expérience serait courte.
arbre-gris-1911jpg.jpg mondrian
 Arbre gris; Mondrian 1911.
                                   Numérotation Sosa-Stradonitz (ascendance)
 Jérôme de SOSA présenta en 1676 une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes.
 Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé von Stradonitz (1863-1933), qui la popularisa dans son » Ahnentafel-Atlas. Ahnentafeln zu 32 Ahnen der Regenten Europas und ihrer Gemahlinnen  »    (Berlin : J. A. Stargardt, 1898-1904), contenant 79 tableaux d’ascendance de souverains européens ou de leurs conjoints.  Elle attribue le numéro 1 à l’individu étudié (le sujet, appelé « de cujus » par certains, « probant » par d’autres) puis le numéro deux à son père et trois à sa mère. Chaque homme a un numéro double de  celui de son enfant (2n) et chaque femme un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).  Chaque degré d’ascendance a un effectif théorique correspondant à la puissance de 2 qui est celle du degré. En même temps, le plus petit numéro d’ascendance de ce degré est le même que l’effectif  théorique du degré. Ainsi, au degré des trisaïeuls, dont l’effectif théorique est de 16 (24), le plus petit numéro d’ascendance est 16, celui du grand-père paternel du grand-père paternel du sujet. 
source généanet.
voilà pour la technique.
Dans la pratique:
  • On attribue à tous les hommes un numéro pair, à toutes les femmes un numéro impair.
  • Dans chaque couple, le numéro de la femme correspond au numéro de l’homme plus 1.
  • On attribue à chaque père un numéro équivalant au double de celui de son enfant.
  • L’individu dont on étudie l’ascendance porte le n° 1 (quel que soit le sexe). Il est appelé le de-cujus.
  • Son père porte le n° 2 (le double), sa mère le n° 3 (le n° 2 + 1).
  • Son grand-père paternel porte le n° 4 (le double du n° 2), sa grand-mère paternelle le n° 5 (le n° 4 + 1).
  • Son grand-père maternel porte le n° 6 (le double du n° 3), sa grand-mère maternelle le n° 7 (le n° 6 + 1) etc….
  • Ainsi, chaque ancêtre est repéré grâce à son numéro : le n° 598 est un homme (pair). Il est l’époux du n° 599 (n° 598 + 1) et le père du n° 299.Le n° 299 est une femme (impair), elle-même mère du n° 149 (soit 299 – 1 : 2) etc…
Quand ma base de données contenaient 50 personnes, je trouvais cela extraordinaire. J’ai à ce jour dépassé les 2860 !…..
 je te laisse deviner de quel côté se trouve NOCQUET  Abraham qui vécu au 16ème siècle SOSA 9892.
composition n° XVI arbres
Composition n°16, Mondrian.

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